Monday 6 November 2017

20e Rencontres Internationale du Documentaire de Montréal (RIDM)




20th Montreal International Documentary Festival (RIDM)

Preliminary / Préliminaire
From November 09 to 19, 2017; 142 films from 47 countries; 142 screenings plus a host of parallel activities in the following venues: Quartier Latin, the Cinémathèque Québécois, Judith-Jasmin Annexe Pavilion, Concordia University (Théâtre Hall and J.A. de Sève) and Cinéma du Parc.
Du 09 au 19 Novembre 2017; 142 films provenant de 47 pays; 142 séances et en plus d'une foule d'activités parallèles dans les lieux suivants: le Quartier Latin, le Cinémathèque Québécois, le Pavillon Judith-Jasmin Annexe, l’Université Concordia (Théâtre Hall et J.A. de Sève) et le Cinéma du Parc.

The following retrospectives and tributes will be presented:
Les rétrospectifs suivants seront présentés: 
1.      Tan Pin Pin: Alternative Singapore Chronicles / Chroniques Alternatives de Singapour

Tan Pin Pin’s films and body of work force Singapore to face the memories of its past in order to better understand its present.
Les films et l'œuvre de Tan Pin Pin forcent Singapour à faire face aux souvenirs de son passé afin de mieux comprendre son présent.
(7 films)
2.      RIDM Special 20th / Spéciale 20e
A retrospective cycle of 9 films from past editions of RIDM. Free screenings at 18:30 (17th) or 19:00 (10th-16th & 18th) at various venues throughout Montreal.
Un cycle rétrospectif de 9 films des éditions précédentes de RIDM. Projections gratuites à 18:30 (17) ou 19h00 (du 10 au 16 et 18) à divers endroits partout à Montréal.
3.      James N. Kienitz Wilkins: Vessels – Containers / Réceptacles – Conteneurs

Through film Wilkins unearths the ‘artefacts’ of our contemporary world.
À travers le film, Wilkins déniche les «artefacts» de notre monde contemporain.
7 films in 4 programs / 7 films dans 4 programmes.
4.      Disorienting Diaspora / Désorienter la Diaspora
10 short films by queer artists whose ethnic origins put them as part of the diaspora.
10 courts-métrages d'artistes homosexuel(le), dont l'origine ethnique les place dans la diaspora.


For more information please consult program or visit:
Pour plus d'informations, consulter le programme ou visitez:
Email / Courriel: info@ridm.qc.ca
 


Chronicle of Films seen / Chronique de Films vus:

Below find a run-down of all the films seen at this year’s festival. If time permits, a more elaborate critique (features only) will appear under the label “Film Box-Office.” They will be identified with the RIDM 2017 logo. Updates will appear on a frequent basis (hopefully once a day) so please visit frequently.
Un aperçu de tous les films vus au festival de cette année. Si le temps le permet, une critique plus élabore (long-métrages seulement) apparaîtra sous l’étiquette «Film Box-office.» Ils seront identifiés avec le logo du RIDM 2017. Les mises à jour apparaîtra fréquent (j’espère une fois par jour), donc veuillez visiter fréquemment.

(Last updated / Dernière mis-a-jour: August 11 Août 2018
Films are listed in ascending order – the most recently seen on the top
Films sont énumérés par ordre croissant – le plus récemment vu sur le haut de la page)

After / Âpres:



Destierros, Canada 2017, 92m, Hubert Caron-Guay

Destierros is the Spanish word for those who are either banished or who must flee their country in exile. The filmmaker follows and interviews a group of these migrants en route to the United States or Canada. Via his camera, Caron-Guay captures the hope and determination to attain a better life but at the same time their anguish and fear that they will not make it. Without resorting to neither sensationalism nor judgement, he documents their odyssey towards this better life. This film is a total immersion in their odyssey as they walk, ride freight trains and other means.
Destierros est le mot Espagnol pour ceux qui sont bannis ou qui doivent fuir leur pays en exil. Le cinéaste suit et entretiens un groupe de ces migrants en route vers les États-Unis ou le Canada. Grâce à sa caméra, Caron-Guay saisit l’espoir et la détermination d’atteindre une vie meilleure, mais en même temps leur angoisse et leur peur de ne pas y parvenir. Sans avoir recours ni au sensationnalisme ni au jugement, il documente leur odyssée vers ce vie meilleure. Ce film est une immersion totale dans leur odyssée alors qu'ils marchent, prendre des trains de marchandises et d'autres moyens.

Vieillir sans mes Enfants, Canada 2016, 21m,  Gisela Restrepo

Filmmaker visits her grandmother in Medellin, Colombia to talk to her about her feelings regarding the involvement in the 1980s, of all three of her children in the ongoing conflict that began in 1960. It was a time marked by death and exile.

Cinéaste rend visite à sa grand-mère à Medellin en Colombie pour lui parler de ses sentiments concernant l'implication dans les années 1980 de ses trois enfants dans le conflit en cours depuis 1960. C'était une période marquée par la mort et l'exil.

Prends ma Main, Canada 2016, 21m, Alexandre Lefebvre
A touching and sensitive exploration of how three youths – Chloe (11), Alex (17) and Salme (21) – deal with vision impairment. An intimate quest to discover their place in the world.
Une exploration touchante et sensible de la façon dont trois jeunes Chloe (11), Alex (17) et Salme (21)  traitent de la déficience visuelle. Une quête intime pour découvrir leur place dans le monde.

Dream Box, Belgium / Belgique 2017, 42m, Jeroen Van der Stock

Standing in the midst of a deep, foggy and seemingly endless forest somewhere on the island of Shikoku in Japan, there is a large cold inconspicuous grey building. This building has become a refuge for many abused cats and dogs. New animals arrive every day, their origins unknown. They are packed in crates which are piled in the back of a small truck. Men and women dressed in white, process them. Some of the animals are treated. A few are sent to the ‘dream box.’ The majority fill the hallways with their distressed wails and howls. Meditative and mysterious.
Au milieu d'une forêt profonde, brumeuse et apparemment interminable quelque part sur l'île de Shikoku au Japon, il y a un grand bâtiment gris discret et froid. Ce bâtiment est devenu un refuge pour de nombreux chiens et chats maltraités. De nouveaux animaux arrivent tous les jours, leurs origines sont inconnues. Ils sont emballés dans des caisses qui sont empilées à l'arrière d'un petit camion. Les hommes et les femmes vêtus de blanc les traitent. Certains des animaux sont traités. Quelques-uns sont envoyés dans la «boîte des rêves». La plupart remplissent les couloirs avec leurs gémissements et leurs hurlements en détresse. Méditative et mystérieux.

Living Here / La ou Je Vis, Canada 2017, 17m, Sarah Baril Gaudet
The stories of solitude and wind that wax poetically from Nunavut’s stark tundra are told through the beautiful words spoken by young Martha Lucassie.
Les histoires de la solitude et du vent qui s'échappent poétiquement de la toundra austère du Nunavut sont racontées à travers les belles paroles prononcées par la jeune Martha Lucassie.

During / Au cours du:

Spell Reel, Germany / Allemagne / Portugal / France / Guinea-Bissau / Guinée-Bissau 2016, 96m, Filipa César

An awareness of the historical background to this film and the decolonization movements in Guinea-Bissau and Cape Verde is an essential factor in the understanding of this documentary.
Amilcar Cabral, who led the movements for decolonization of Guinea-Bissau and Cape Verde, believed that film an essential tool step towards independence. Unfortunately most of the footage documenting the training of Guinean revolutionaries in Cuba during the 70s was lost. In 2011, some of the footage resurfaced. The filmmaker, along with two of the originals, screened the footage throughout Guinea-Bissau and in European capitals, recording the reactions of those in attendance.
La connaissance du contexte historique de ce film et les mouvements de décolonisation en Guinée-Bissau et au Cap-Vert est un facteur essentiel dans la compréhension de ce documentaire.
Amilcar Cabral, qui a dirigé les mouvements de décolonisation de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, a estimé que le film constituait un outil essentiel vers l'indépendance. Malheureusement, la plupart des images documentant la formation des révolutionnaires Guinéens à Cuba dans les années 70 ont été perdues. En 2011, certaines images ont refait surface. Le cinéaste, avec deux des originaux, ont projeté les images dans toute la Guinée-Bissau et dans les capitales Européennes, enregistrant les réactions des personnes présentes.

Our People will be Healed / Le Chemin de la Guérison, Canada 2017, 97m, Alanis Obomsawin

The Cree community of Norway House, located 450km north of Winnipeg, is one of Manitoba’s largest indigenous communities. Named for the young woman of Norway House who was violently murdered in 1971, the Helen Betty Osborne Ininiw Education Resource Centre is unique with its innovative and progressive instructional system. Using the same rigorous and sensitive approach, as with her previous films, the filmmaker has created a hopeful and celebratory portrait of a First Nations community successfully reconnecting with their cultural traditions and reclaiming their sovereignty. This will allow future generations of Canada’s indigenous population to heal their broken spirits.
La communauté Crie de Norway House, située à 450 km au nord de Winnipeg, est l'une des plus importantes communautés autochtones du Manitoba. Nommé en l'honneur de la jeune femme de Norway House, qui a été violemment assassinée en 1971, le Centre de Ressources Éducatives Ininiw de Helen Betty Osborne est unique en son genre et doté d'un système pédagogique novateur et progressif. En utilisant la même approche rigoureuse et sensible, comme dans ses films précédents, le cinéaste a dressé un portrait plein d'espoir et de célébration d'une communauté des Premières Nations qui renoue avec ses traditions culturelles et réclame sa souveraineté. Cela permettra aux générations futures de peuples autochtones du Canada de guérir leurs esprits brisés.

Komunia / Communion, Poland / Pologne 2016, 72m, Anna Zamecka

When Ola’s mother suddenly leaves the family for another man, she is obliged to take care of the household. She is only 14-years-old, but she must juggle her time between cooking, dealing with an alcoholic passive father, taking care of Nikodem – her 13-year-old autistic baby brother – and completing her homework. Nikodem is studying in preparation for his first communion. Ola is hoping that this event will reunite the family. This sensitive and beautifully filmed film portrays an all too common situation whereby, due to irresponsible parent(s), a child is forced to prematurely leave childhood behind and assume adult responsibilities.

Lorsque la mère d'Ola quitte soudainement la famille pour un autre homme, elle est obligée de prendre soin de la maison. Elle n'a que 14 ans, mais elle doit jongler entre cuisiner, faire face à un père passif alcoolique, prendre soin de Nikodem son petit frère autiste de 13 ans et terminer ses devoirs. Nikodem étudie en préparation de sa première communion. Ola espère que cet événement réunira la famille. Ce film sensible et magnifiquement filmé décrit une situation trop commune où, en raison de parents irresponsables, un enfant est forcé de laisser prématurément l'enfance derrière lui et d'assumer ses responsabilités d'adulte.

Railway Sleepers, Thailand/ Thaïlande 2016, 102m, Sompot Chidgasornpongse

On the 11th of April, 1893, Thailand’s first railway was inaugurated. The inaugural speech was given by King Chulalongkorn, 1853-1910, (Rama V – King of Siam). In his speech, Rama V predicted that his country would have a modern and prosperous future.
For this contemplative study of Thailand's rail system, the filmmaker subtly edited several hours of observational footage – shot over a period of eight years on practically every active line, to give the impression of a two-day journey throughout Thailand. The film recalls J.P. Sniadecki's 2014 film The Iron Ministry, a broadly impressionistic vision of China's vast railway system.
Le 11 Avril 1893, le premier chemin de fer Thaïlandais est inauguré. Le discours inaugural a été prononcé par le Roi Chulalongkorn, 1853-1910, (Rama V Roi de Siam). Dans son discours, Rama V a prédit que son pays aurait un avenir moderne et prospère.
Pour cette étude contemplative du système ferroviaire Thaïlandais, le cinéaste a édité subtilement plusieurs heures de prises de vues filmées sur une période de huit ans sur pratiquement toutes les lignes actives, pour donner l'impression d'un voyage de deux jours dans toute la Thaïlande. Le film nous rappelle du film de J.P. Sniadecki, The Iron Ministry (2014), une vision largement impressionniste du vaste réseau ferroviaire Chinois.

Nothingwood, Afghanistan / France / Germany / Allemagne 2017, 85m, Sonia Kronlund

Salim Shaheen is the UNDISPUTED KING of Afghani Z movies. He is self-taught, and has produced, written, directed and starred in nearly 110 films to date. He often works on two to four films at a time and at different locations. He often casts himself in the leading role in which he plays the invincible hero. The filmmaker follows Salim as he travels throughout Afghanistan greeting his fans and works on his films. He boldly confronts the harsh realities that tragically bring new terrors every day. Filmmaker also talks to his scriptwriter, Zaki Entizar who hides battle scars beneath his sunglasses, and actor Qurban Ali, a palpably effeminate performer who takes many of the female roles.

Salim Shaheen est le ROI INCONTESTÉ des films Z Afghani. Il est autodidacte et a produit, écrit, réalisé et joué dans près de 110 films à ce jour. Il travaille souvent sur deux à quatre films à la fois et à différents endroits. Il joue souvent dans le rôle principal dans lequel il joue l’héros invincible. La cinéaste suit Salim alors qu'il parcourt l’Afghanistan en saluant ses fans et de travaillé sur ses films. Il affronte hardiment les réalités difficiles qui apportent tragiquement de nouvelles terreurs tous les jours. La cinéaste parle également au scénariste de Salim, Zaki Entizar, qui cache ces cicatrices de bataille sous ses lunettes de soleil, et à l'acteur Qurban Ali, un interprète palpablement efféminé qui prend beaucoup de rôles féminins.
[Exception made to 99-word rule / Exception faite au règle de 99 mots]

Taming the Horse, Canada / China / Chine 2017, 124m, Tao Gu

This is a personal film regarding the fulfilment of a promise made by the filmmaker to his childhood friend Dong. In 2001, Tao promised Dong that he would return with him to his childhood village in Inner Mongolia. Dong had moved to a large city in Southern China in the wake of economic reforms. Tao lost track of Dong for ten years. When he had found him in 2011, Tao had brought his camera and off they went. But Dong’s persona had changed dramatically since they had last seen each other. He is now deeply alienated and very angry.

Ceci un film personnel sur l'accomplissement d'une promesse faite par le cinéaste à Dong, son ami d'enfance. En 2001, Tao a promis à Dong qu'il reviendrait avec lui dans son village d'enfance en Mongolie intérieure. Dong avait déménagé dans une grande ville du sud de la Chine à la suite des réformes économiques. Tao a perdu la trace de Dong pendant dix ans. Quand il l'avait trouvé en 2011, Tao avait apporté son caméra et ils sont partis. Mais le personnage de Dong avait changé radicalement depuis la dernière fois qu'ils sont vus. Il est maintenant profondément aliéné et très en colère.

Braguino, France / Finland / Finlande 49m, Clément Cogitore
Braguino is a tiny community deep in the heart of the Siberian taiga. There are no roads. To get there, you must travel first by boat on the Ienessei River and then by helicopter. The community consists of only two families – the Braguines and the Kelines. Their lands separated by a fence. They have been feuding for years. Only the children interact with each other, as they play on the lakeshore and a nearby island. The film’s foggy background and dreamy pace gives the viewer a sense of a mythological tale, where the ‘other’ takes on a fantastical aura.
Braguino est une petite communauté au cœur de la taïga Sibérienne. Il n'y a pas de routes. Pour y arriver, vous devez d'abord voyager en bateau sur la rivière Ienessei puis en hélicoptère. La communauté se compose de seulement deux familles les Braguines et les Kelines. Leurs terres séparées par une clôture. Ils ont été en conflit pendant des années. Seuls les enfants interagissent les uns avec les autres, car ils jouent sur le bord du lac et une île voisine. Le fond brumeux du film et son allure rêveuse donnent au spectateur le sentiment d'un conte mythologique, où «l'autre» prend une aura fantastique.

La Frontière, Canada 2017, 20m, Félix Lamarche
Alternating between archival and new footage filmed aboard the Coriolus II, a marine research vessel, the filmmaker crosses the frontier to explore the mysteries of the ocean life in the Gulf of St. Lawrence. A philosophical call to give the ocean its full and proper value.
Alternant entre archives et nouvelles images filmées à bord du Coriolus II, un navire de recherche marine, le cinéaste traverse la frontière pour explorer les mystères de la vie de l'océan dans le Golfe du Saint-Laurent. Un appel philosophique pour donner à l'océan sa pleine et juste valeur.

The Bird and Us, France 2016, 20m, Félix Rehm
According to the Traffic Act of 1922, manufactured goods being imported into the U.S. were subject to customs duty whereas works of art were not. In October 1926, Bird in Space by sculptor Constantin Brancusi was deemed to be a manufactured good by customs when it was unloaded in San Francisco. The importer appealed. A simple commercial dispute became a debate on the nature and definition of art.
Selon le Traffic Act de 1922, les produits manufacturés importés aux États-Unis étaient assujettis à des droits de douane, alors que les œuvres d'art ne l'étaient pas. En Octobre 1926, l’Oiseau dans l'Espace du sculpteur Constantin Brancusi était considéré comme un produit manufacturé par les douanes lorsqu'il fut déchargé à San Francisco. L'importateur a interjeté appel. Un simple différend commercial est devenu un débat sur la nature et la définition de l'art.

Rat Film, United States / États-Unis 2017, 82m, Theo Anthony

According to Animal Planet, Baltimore is among the 10 cities listed as the most rat infested in the world. This fascinating and entertaining film is a potpourri that attempts to tackle all aspects of the rat world – science, history, sociology and business. In this sense the filmmaker succeeds and actually goes much further. The film sends a powerful message that the cause of many problems in living conditions such as the presence of vermin, is often due to social inequalities. Quite often, they’re imbedded in bylaws that deny access to certain individuals who want to raise their living standards.

Selon Animal Planet, Baltimore fait partie des 10 villes répertoriées comme étant les plus infestées de rats dans le monde. Ce film fascinant et divertissant est un pot-pourri qui tente de s'attaquer à tous les aspects du monde du rat la science, l'histoire, la sociologie et les affaires. En ce sens, le cinéaste réussit et va même beaucoup plus loin. Le film envoie un message puissant que la cause de nombreux problèmes dans les conditions de vie telles que la présence de la vermine, est souvent due à des inégalités sociales. Assez souvent, ils sont intégrés dans des règlements qui refusent l'accès à certaines personnes qui veulent élever leur niveau de vie.


I Remember Nothing / Je ne me Souviens de Rien, France 2017, 59m, Diane Sara Bouzgarrou

Through archival footage, stills and audio recordings, filmmaker pieces together a period of her life of which she has no recollection. When the Tunisian Revolution occurred in 2011, Ms. Bouzgarrou was completely inspired and convinced her parents to return. She also wanted to apply for dual citizenship with France and Tunisia. But unbeknownst to the filmmaker is that this was her first bipolar manic episode. She films, writes about, photographs and draws during her ‘jubilant highs’ and her ‘creative episodes of insomnia’. This creates a ‘moment by moment’ account of what had become a black hole in her memory.
À travers des images d'archives, des images fixes et des enregistrements audio, la cinéaste reconstruit une période de sa vie dont elle n'a aucun souvenir. Lorsque la révolution Tunisienne s'est produite en 2011, Mme Bouzgarrou a été complètement inspirée et a convaincu ses parents de retourner. Elle voulait également demander la double nationalité avec la France et la Tunisie. Mais à l'insu de la cinéaste est que c'était son premier épisode maniaque bipolaire. Elle filme, écrit, photographie et dessine pendant ses «jubilations» et ses «épisodes créatifs d'insomnie». Cela crée un compte rendu «moment par moment» de ce qui était devenu un trou noir dans sa mémoire.

Turtles are Always Home, Lebanon / Liban / Qatar / Canada 2017, 11m, Rawane Nassif
Through the use of images overlays, this experimental film explores the concept of “where is home” – is it where we currently reside or is it a place in our hearts?
Grâce à l'utilisation de superpositions d'images, ce film expérimental explore le concept de «où est le foyer» est-ce là où nous résidons actuellement ou est-ce une place dans nos cœurs?

Do Donkeys Act?, United Kingdom / Royaume-Uni 2017, 72m, David Redmon / Ashley Sabin

This entertaining, poetic, humorous and thought-provoking film looks at the relationship between man and beast from the point of view of the beast. Accompanied by an ethnographic poem narrated by Willem Dafoe, the filmmakers reveal the mystery and complexities of the donkey. Throughout much of history, the donkey has been ridiculed and forced to toil as beasts of burden. This film is intended to reverse this and honor the donkey as a noble and stately animal and thus restore its dignity and rightful place in the animal kingdom. This was accomplished in the mind of this reviewer. Experimentally cheeky.
Ce film divertissant, poétique, humoristique et qui suscite la réflexion se penche sur la relation entre l'homme et la bête du point de vue de la bête. Accompagnés d'un poème ethnographique raconté par Willem Dafoe, les cinéastes révèlent le mystère et la complexité de l'âne. Au cours de la majeure partie de l'histoire, l'âne a été ridiculisé et forcé à travailler dur comme bêtes de somme. Ce film est destiné à inverser cette tendance et à honorer l'âne en tant qu'animal noble et majestueux et ainsi restaurer sa dignité et sa place légitime dans le royaume animal. Cela a été accompli dans l'esprit de ce critique. Expérimentalement insolent.

Carcasse, Iceland / Islande / France 2017, 60m, Güstav Geir Bollason / Clementine Roy
This is a film about surviving harsh environments that is set in a desolate unnamed island. On this island, its inhabitants must face swarms of insects and merciless snowstorms. The people toil daily just to survive and ingeniously transform worn-out artifacts — an airplane fuselage into a sheep pen; an old car into a raft; and much more. Is what we are watching reality or are we seeing a vision of a post-apocalyptic world?

Ceci est un film sur la survie des environnements difficiles qui se trouve dans une déserte île sans nom. Sur cette île, ses habitants doivent affronter des essaims d'insectes et des tempêtes de neige impitoyables. Les gens travaillent tous les jours justes pour survivre et transformer ingénieusement des artefacts usés un fuselage d'avion dans une bergerie; une vieille voiture dans un radeau; et beaucoup plus. Est-ce que nous regardons la réalité ou voyons-nous une vision d'un monde post-apocalyptique?

Before / Avant:

Singapore / Singapour, Tan Pin Pin:
Impossibility of Knowing, 2010, 11m
As the filmmaker’s camera focuses on seemingly innocuous places, a narrator describes a terrible crime or accident that had occurred. Just looking at the present will not reveal what has happened in the past.
À mesure que la caméra du cinéaste se concentre sur des lieux apparemment inoffensifs, un narrateur décrit un crime ou un accident terrible qui s'est produit. Le simple fait de regarder le présent ne révélera pas ce qui s'est passé dans le passé.
Snow City, 2011, 16m
This film exposes the often funny and ironic contrasts of everyday life.
Ce film expose les contrastes souvent drôles et ironiques de la vie quotidienne.
Thesaurus, 2012, 6m
This animated film explores the connections between related words; allegorically showing that being positive creates a much larger network than being negative.
Ce film d'animation explore les liens entre les mots apparentés; montrant allégoriquement qu'être positif crée un réseau beaucoup plus important que d'être négatif.

Tomorrow’s Power,  Canada 2017, 76m, Amy Miller

Filmmaker’s latest film is an exploration of how three communities are resisting governmental forces and multinational corporations to take back control of their lands and resources and to develop sustainable means of protecting the environment and also provide for the needs of the people.
In Gaza, doctors rally to find alternative power sources to provide electricity when Israel shuts off the current source. In the Rhineland, activists are lobbying for German companies to develop methods of sustainable living through the use of clean energy. Lastly the indigenous people of Columbia are resolved to regain control over ancient tribal lands.  
Ce dernier film du cinéaste explore comment trois communautés résistent aux forces gouvernementales et aux multinationales pour reprendre le contrôle de leurs terres et de leurs ressources et pour développer des moyens durables de protéger l'environnement et de subvenir aux besoins des populations.
A Gaza, les médecins se rassemblent pour trouver d'autres sources d'énergie pour fournir de l'électricité quand Israël ferme la source actuelle. En Rhénanie, les militants font pression pour que les entreprises Allemandes développent des méthodes de vie durables grâce à l'utilisation d'énergie propre. Enfin, les autochtones de Colombie sont résolus à reprendre le contrôle des anciennes terres tribales.

Cielo, Canada / Chile / Chili / 2017, 78m, Alison McAlpine

The Atacama Desert, an arid plateau located in northern Chile between the Pacific coast and the Andes Mountains, is considered the best place on Earth to study and observe the cosmos. Due to the breathtakingly clear and dark night sky, it is the perfect place for astronomers and planet-hunters to do their research in the area’s observatories. As well, the beauty of the night sky, captured by an awesome cinematographer, has equally fed the imaginations and legends of the local population. There is a place where one can gaze upward to observe the wonders and mysteries of the heavens.

Le Désert d'Atacama, un plateau aride situé au nord du Chili entre la côte du Pacifique et la Cordillère des Andes, est considéré comme le meilleur endroit sur Terre pour étudier et observer le cosmos. En raison d’un ciel nocturne clair et sombre, c'est l'endroit idéal pour les astronomes et les chasseurs de planètes à faire leurs recherches dans les observatoires de la région. De plus, la beauté du ciel nocturne, captée par un cinéaste impressionnant, a nourri les imaginations et les légendes de la population locale. Il y a un endroit où l'on peut contempler vers le haut pour observer les merveilles et les mystères des cieux.



Zaatari Djinn, Netherlands / Pays-Bas 2016, 90m, Catherine Van Campen
80% of the Syrian refugees in Zaatari camp, located in the heart of Jordan, are children. Children are exceptionally better adept at coping with harsh situations than adults. Because time is essentially on their side, they can adapt the elements around them into makeshift toys, games, shelters, etcetera. This allows them to enjoy their lives despite the hardships they endure. The filmmaker follows four of these children. 10-year-old Ferras works hard and is troubled by her father’s remarriage. Fatma loves makeup and roosters. Miriam wants to be an actress despite her father’s objections. Hammoudi highly treasures his soon-to-be-born brother.

80% des réfugiés Syriens du camp de Zaatari, situés au cœur de la Jordanie, sont des enfants. Les enfants sont exceptionnellement mieux équipés pour faire face à des situations difficiles que les adultes. Parce que le temps est essentiellement de leur côté, ils peuvent adapter les éléments autour d'eux dans des jouets de fortune, des jeux, des abris, etc. Cela leur permet de profiter de leur vie malgré les difficultés qu'ils endurent. Le cinéaste suit quatre de ces enfants. Ferras, 10 ans, travaille dur et est troublée par le remariage de son père. Fatma aime le maquillage et les coqs. Miriam veut être une actrice malgré les objections de son père. Hammoudi chérit fortement son frère qui allait bientôt être né.

Caniba, France 2017, 95m, Lucien Castaing-Taylor / Véréna Paravel

This fresco-like documentary is a very disturbing portraiture of the reality of cannibalism among humans.
In 1981, Issei Sagawa killed and ate 25-year-old Dutch classmate Renée Hartevelt, a fellow classmate while studying literature in France. The judge rules insanity. Sagawa is deported back to Japan. The Japanese authorities declare him sane but are unable to prosecute him. Thus he profits from his crime while his victim’s family must live with their loss – an infuriating and disgusting case of injustice.
Not for the weak-hearted or overly-sensitive and bound to be controversial. The filmmakers interview him along with his brother Jun.

Ce documentaire à la fresque est un portrait très troublant de la réalité du cannibalisme chez les humains.
En 1981, Issei Sagawa a tué et mangé une camarade de classe Néerlandaise, âgée de 25 ans, Renée Hartevelt, une camarade de classe tout en étudiant la littérature en France. Le juge décide la folie. Sagawa est expulsé au Japon. Les autorités Japonais le déclarent sain d'esprit mais ne sont pas en mesure de le poursuivre. Ainsi, il profite de son crime tandis que la famille de sa victime doit vivre avec leur perte
un cas d'injustice exaspérant et dégoûtant.
Pas pour les faibles d'esprit ou les trop sensibles et surement d'être controversés. Les cinéastes l'interviewent avec son frère Jun.


Leviathan / Léviathan, France, United Kingdom / Royaume-Uni / United States / États-Unis 2012, 87m, Lucien Castaing-Taylor/ Véréna Paravel


An innovative and original film that observes the daily lives of the crew of an industrial fishing boat. A thrilling and harrowing cinematic experience that takes the viewer on a dreamlike voyage on the seas. Very little dialogue.
Un film innovant et original qui observe la vie quotidienne de l'équipage d'un bateau de pêche industrielle. Une palpitante et pénible expérience cinématographique qui prend le spectateur dans un voyage onirique sur les mers. Très peu de dialogue.

RIDM Special 20th November 17 / Spéciale 20e 17 Novembre

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