18th edition
May 09 – June 01 2013
Festival Musique de
Chambre Montréal 18e édition
Du 09 Mai au 01 Juin 2013
St George’s
Church – corner of Peel and de la Gauchetiére / Église St George – angle Peel
et de la Gauchetiére.
A foretaste of the festival: Concerts in the Streets (May 04
– 8 @ 06:30) with Frolic Brass Quintet (created by 5 students of the Conservatoire de Musique de Montréal
in 2004) in Place des Arts just across from Théâtre
Maisonneuve.
Un avant-goût
du festival : Concerts dans les rues (du 04 au 8 mai @ 06:30) avec le Frolic Brass
Quintet (créée par 5 étudiants du Conservatoire de Musique de Montréal en 2004)
à l`intérieure de la Place des Arts, juste en face de Théâtre Maisonneuve.
An eclectic festival presenting serious music for small
groups in an intimate setting – 18 concerts for 4 weeks; highlights include:
the Boston Chamber on opening night ( 9), Montreal Pianist Oliver Jones opening
(10) the TD Jazz series (Fridays); 3 evenings (14,15 and 16) dedicated to the
music of Camille Saint-Saëns (1835-1921); 50th anniversary of the
Swingle Singers (18); 3 evenings (22,23 and 25) featuring the music of Johann
Sebastian Bach (1685-1750), 2 evenings (28 and 29) bringing to light the interpretations
of Ravel, Franck, Debussy and Fauré by renowned
French pianist Jean-Phillippe Collard. On May 30, the Emerson String Quartet
will be performing Haydn, Bartók and Beethoven with the world premiere of their
new cellist Paul
Watkins. The festival closes with a
4 hour marathon concert dedicated to Pyotr Ilyitch Tchaikovsky (1840-1893).
http://www.youtube.com/watch?v=VMa7guONPQo&feature=player_embedded
Un festival
éclectique présentant la musique sérieuse pour de petits groupes dans un cadre
intime – 18 concerts pendant 4 semaines ; les moments a souligner comprennent :
le Boston Chamber (la soirée d'ouverture 9), le pianiste Montréalais Oliver Jones (10) pour
l'ouverture de la série TD Jazz (les
vendredis) ; 3 soirées (14, 15 et 16) dédiées à la musique de Camille
Saint-Saëns (1835-1921) ; 50e anniversaire des Swingle Singers (18) ; 3 soirées
(22, 23 et 25) mettant en vedette la musique de Johann Sebastian Bach
(1685-1750), 2 soirées (28 et 29) mettant en lumière les interprétations de
Ravel, Franck, Debussy et Fauré par le célèbre pianiste Français Jean-Philippe
Collard. Le 30 Mai, le Quatuor Emerson interprétera Haydn, Bartók et Beethoven avec la première
mondiale de leur nouveau violoncelliste Paul
Watkins. Le festival se termine avec
un concert marathon de 4 heures dédié à Pyotr
Ilyitch Tchaikovsky (1840-1893).
For more information / Pour plus d`information: http://www.festivalmontreal.org/
Concerts attended / Spectacles assister:
Un concert de Jazz mondial assaisonnée aux Latino.
Le quintette a joué avec un respect profond de la tradition Brésilienne mais
avec un regard constant vers l'avenir,
avec un interaction parfaite, bien chronométré et en harmonie. Chaque membre joue avec musicalité fluide
qui nous rappelle des enregistrements par le percussionniste Airto Moriara et
Flora Purim. Le facteur de la plus faible était un l'absence de lien avec le public – j'ai eu le
sentiment qu’ils jouaient pour eux-mêmes. Dans l'ensemble, la musique était
agréable à écouter mais pas mémorable mais je ne vais pas les radier – comme je l'ai appris parmi plus de 40 années
d'écoute certains artistes ont besoin de temps pour insuffler l'auditeur avec
leur « son ».
Friday,
May 10th, 8 p.m. / Vendredi, le 10 Mai, 20h
Brandi Disterheft
Quartet / Le Quatuor de Brandi Disterheft
Brandi Disterheft: Double Bass, Vocals /
Contrebasse, Chant
William Sperandei: Trumpet /
Trompette
Josh Goodman:
Piano / Piano
Morgan
Childs: Drums / Batterie
This set by
Vancouver born; New York based bassist Brandi Disterheft shows that Canadian
jazz is in no danger of becoming extinct. The program was an eclectic mix her accomplished
compositions and standards; up-tempo pieces and ballads. Along with her intense
bass playing, Brandi would thrill the audience with her sweet dreamy vocals. The highlights were the ballad “Gratitude” – a
tribute to her cousin whose life was sadly cut short and her rendition of Anti
Vietnam War song “Compared to What.”
Ce programme du contrebassiste Brandi Disterheft, né à Vancouver et basée à
New York, montre que le jazz Canadien
est dans aucun danger d'extinction. Le programme était un mélange éclectique de
ses compositions accomplies et des standards ; des pièces up-tempo et des ballades.
Ainsi que son jeu de basse intense, Brandi ferait vibrer le public avec sa voix
douce et rêveuse. Les moments à souligner
étaient la ballade « Gratitude » – un hommage à son cousin, dont sa vie a été
malheureusement écourtée et son interprétation de la chanson Anti guerre du
Vietnam «Compared to What. »
Oliver Jones Trio / Le Trio d’Oliver Jones
Oliver
Jones: Piano / Piano
Éric Lagacé: Double Bass /
Contrebasse
Jim Doxas: Drums / Batterie
Oliver
Jones was born and raised in Montreal’s Saint Henri district and listened to
the older Oscar Peterson practicing. Today at 78, the renowned pianist still strokes
the keys with the youthful energy of when he was 5 but now endowed with the
wisdom of age. Along with collaborators Lagacé and Doxas, Jones also
shows that great music is not bound to a single generation (if the 3 were
related it would be like grandfather, father and son.) The highlights of this
performance were a calypso number that featured Doxas bringing out the full
potential of his instrument, the back and forth conversation between Jones
and Lagacé and finally an improvised
mash-up mixing “Rhapsody in Blue” with “Summertime.” Extremely grateful that
Oliver Jones has re-emerged from his brief but much publicised retirement in
order to continue to enrich the lives of those honoured to hear him. This will
be one of my most cherished memories.
Oliver
Jones est né et à grandit dans le Quartier du Saint Henri de Montréal et écoutait
le plus ainé Oscar Peterson pratiquait. Aujourd'hui à 78, le célèbre pianiste encore
caresse les touches avec l'énergie de la jeunesse de quand il avait 5 ans, mais maintenant doté de la sagesse de
l'âge. Avec ses collaborateurs Lagacé et Doxas, Jones nous montre également que
la musique formidable n'est pas liée à
une seule génération (si les 3 étaient liées, que ce serait comme grand-père,
père et fils.) Les moments à souligner de ce spectacle une certaine pièce de calypso qui mettait
en vedette Doxas en lui faisant
ressortir tout le potentiel de son instrument, le va et vient d’une conversation entre Jones et Lagacé et enfin un mash-up improvisé qui mélangeait «Rhapsody in
Blue» avec « Summertime ». Extrêmement reconnaissants que Oliver Jones a refait
surface depuis son brève mais très
médiatisé retraite afin de continuer à enrichir la vie de ceux qui a l'honneur
de l'entendre. Ceci sera une de mes plus belles souvenirs.
Friday, May 17th, 8 p.m. / Vendredi,
le 17 Mai, 20h
Chico Piñeiro Quintet (Brazil) / Quintette Chico Piñeiro (Brésil)
“There's a Storm Inside”
Chico Piñeiro: Guitar, Vocals / Guitarre / Chants
Luciana Alves: Vocals / Chants
Helio Alves: Piano / Piano
Scott
Thompson: Electric Bass / Basse Électrique
Mauricio
Zottarelli: Drums / Batterie
A concert of
Latin flavored world Jazz. The quintet played with deep respect to Brazilian
tradition yet consistently forward looking, performing with perfect interplay,
well timed and in harmony. Each member played with fluid musicianship
that recalls recordings by percussionist Airto Moriara and Flora Purim. The weakest
factor was the lack of connection with the audience – I got the sense that they
were performing for themselves. Overall, the music was pleasurable to listen to
but not memorable yet I will not write them off – as I have learned from over
40 years of listening some artists need time to infuse the listener with their ‘sound.’
Saturday, May 18th, 8 p.m. / Samedi, le 18 Mai, 20h
Swingle Singers 50th
Anniversary Celebration
Swingle
Singers Célébration
du 50e Anniversaire
1963
The
current members are/ Les membres actuels sont:
Joanna
Goldsmith-Eteson: soprano / soprano
Sara
Brimer :soprano / soprano
Clare
Wheeler :alto / alto
Oliver
Griffiths: tenor / ténor
Christopher
Jay: tenor / ténor
Kevin Fox:
baritone / baryton
Edward
Randell: bass / basse
Hugh Walker: Sound engineer / ingénieur du son
Since the release of their award winning first
album “Jazz Sebastian Bach” in 1963, the a cappella group Swingle Singers
(despite multiple changes in their lineup) have thrilled audiences worldwide
with their unique sound proving that good music transcends all boundaries
whether it is generational, cultural or stylistic. Last night’s concert was no
exception with an eclectic program that ranged from Bach to Mumford and Sons
and passing through Falla, Corea, Donizetti, Lennon/McCartney, Debussy, and
much more. To choose the moments that stand out in an evening when every
selection performed is a gem is a difficult task indeed. The Swingle Singers are
effortlessly able to take possession of each selection and make it their own
with dynamite vocals often producing sounds that defy all imagination. From the
first half I would pick out Chick Corea’s Spain
which is, in my mind, among the most beautiful jazz numbers ever written. In the
second half Lennon/McCartney’s Lady
Madonna followed by a scat duo by Kevin Fox and Edward Randell that was
absolutely thrilling. The sounds produced during Debussy’s Claire de Lune gave me the impression that synthesizer whiz Tomita
had suddenly appeared on stage.
Depuis la sortie de leur premier album primé «
Jazz Jean-Sébastien Bach » en 1963, le groupe a cappella les Swingle Singers
(malgré les nombreux changements dans
leur fil des départs et
arrivées de ses membres) ont émerveille les
auditoires dans le monde entier avec leur son unique prouvant que la bonne
musique transcende toutes les frontières que ce soit générationnels, culturels
ou stylistiques. Le Spectacle d'hier
soir n’a pas faite l’exception avec un programme éclectique allant de Bach à
Mumford and Sons, en passant par Falla, Corea, Donizetti, Lennon/McCartney,
Debussy et bien plus. Choisir les moments qui se démarquent dans une soirée où
chaque sélection jouée est un bijou est une tâche difficile en effet. Les
Swingle Singers sont sans effort capable de prendre possession de chaque
sélection et le rendent leur propre avec du chant dynamite en produisant
souvent des sons qui défient l'imagination de tous. Dès la première moitié, je
choisirais Spain de Chick Corea qui
est, dans mon esprit, parmi les plus beaux numéros de jazz jamais écrites. Dans la
deuxième moitié Lady Madonna de Lennon/McCartney
suivie d'un duo de scat entre Kevin Fox et Edward Randell qui était absolument
passionnant. Les sons produits au cours de Claire
de Lune de Debussy m'a donné l'impression que le prodige du synthétiseur Tomita
avait soudainement apparu sur scène.
Friday, May 24th, 8 p.m. / Vendredi,
le 24 Mai, 20h
Eldar Djangirov: 3
Stories
Unlike most ‘storytellers’ who recount theirs orally, New
York based pianist Eldar Djangirov tells his with dazzling dexterity, serious
enthusiasm and brilliantly complex discipline. As with 2011s solo piano album
of the same title, last night’s program gave the audience samplings from all 3
aspects of his musical vision from his straightforward interpretation of the
classics such as Bach and Prokofiev to his re-imagined covers of Gershwin, Beatles,
Charlie Parker, etc. to his own cleverly impressionistic compositions.
Born January 28 1987, in the former Soviet Republic of Kyrgyzstan,
his parents emigrated and settled in Kansas City when Eldar was 10 years old. He
has been playing the piano since he was 3; appeared on Marion McPartland’s NPR
show Piano Jazz at 12 (being the
youngest performer on the show) and was signed to Sony Classics when he was 17.
Dave Brubeck has praised Eldar Djangirov as “genius beyond most young people I’ve
heard;” destined to be a musical giant who will be a tremendous influence on
future generations.
Contrairement
à la plupart « conteurs » qui racontent leurs histoires oralement, pianiste Eldar
Djangirov basée à New York, raconte les sien
avec une dextérité éblouissante, un enthousiasme sérieux et un discipline
brillamment complexe. Comme son album solo de piano (2011) du même titre, le programme
d’hier soir à donner le public un gout de tous les trois aspects de sa vision
musicale des son interprétation simple des classiques tels que Bach et Prokofiev
à ses couvertures ré-imaginées de Gershwin, Beatles, Charlie Parker, etc. pour
ses propres compositions savamment impressionnistes.
Né le 28 Janvier 1987, dans l'ancienne
République Soviétique du Kirghizistan, ses parents ont émigré et s'installe à
Kansas City, quand Eldar avait 10 ans. Il joue du piano depuis qu'il a 3 ;
apparu sur l’émission NPR Piano Jazz de
Marion McPartland à 12 ans (étant l’artiste le plus jeune sur l’émission) et à signé
avec Sony Classics quand il avait 17. Dave Brubeck a fait l’éloge de Eldar
Djangirov comme « génie au-delà de la plupart des jeunes que j'ai entendu; »
destiné à être un géant musical qui aura une grande influence sur les
générations futures.
Tuesday, May 28th 8 p.m. / Mardi, 28 Mai 20h
The Art of Jean-Philippe Collard, Part I / Le Grand Art de Jean-Philippe Collard
Jean-Philippe Collard and / et David Jalbert: piano / piano
Cecilia String Quartet / Quatuor à Cordes Cecilia:
Min-Jeong Koh and /et Sarah Nematallah : violins / violons
Caitlin Boyle: viola/ alto
Rachel Desoer: cello/ violoncelle
The title
of this concert is a bit of a misnomer as Jean-Philippe Collard did not perform
on the second piece (the String Quartet). I would have called it “The Art of
French Impressionism” as the first half was all Ravel who along with Debussy
was one of its most prominent figures and Franck’s music had a profound impact
on both composers.
Le titre de
ce concert est un peu inapproprié que Jean-Philippe Collard n'a pas joue sur la
deuxième pièce (le Quatuor à cordes). J'aurais appelé il « L'Art de
l'impressionnisme Français » comme le premier semestre a été tous Ravel qui,
avec Debussy, était l'une de ses figures les plus proéminentes et musique de
Franck a eu un impact profond sur les deux compositeurs.
A)
Maurice Ravel (1875-1937)
1)
Suite Mother Goose / Suite Ma Mère l’Oye (1910)
Jean-Philippe Collard, David Jalbert, piano
Jalbert definitely
led this performance. His playing was fluid whereas that of Collard felt
stilted as if he had no room (maybe 2 pianos would have been better?).
Jalbert a
certainement mené cette performance. Son interprétation était fluide, alors que
celle de Collard estimait guinder comme s'il n'avait pas de place (peut-être 2
pianos auraient été mieux?).
2) String Quartet in F Major (1903) / Quatuor à cordes en fa majeur (1903)
Cecilia
String Quartet / Quatuor à Cordes Cecilia
A thrilling performance – well played with intense passion.
Une interprétation passionnant – bien joué avec une intensité profonde.
*Intermission / Entracte*
B) César Franck (1822-1890)
1. Piano
Quintet in F minor (1879) (dedicated to Saint-Saëns)
Cecilia
String Quartet with / avec Jean-Philippe Collard: piano
Wednesday, May 29th 8 p.m. / Mercredi 29 Mai 20h
The Art of Jean-Philippe Collard, Part
II / Le Grand Art de Jean-Philippe Collard 2e Partie
Jean-Philippe Collard: piano / piano – 1, 2, 3, 4
A better
performance than that of the previous evening yet I still had difficulty in
connecting with it – technically adept but it lacked emotion.
Une meilleure performance que celle de la soirée précédente, mais
j'avais toujours mal en connexion avec elle – habiles techniquement mais ceci
manquait d'émotion.
Giora Schmidt: violin / violon – 2, 3, 4
A dynamic
and commanding performance from this young violinist who could be the next Itzhak
Perlman.
Une performance dynamique et imposante de ce jeune violoniste qui
pourrait être le prochain Itzhak
Perlman.
Marcus Thompson: viola / alto – 4
Denis Brott: cello/ violoncelle–1, 4
Claude Debussy (1862-1918)
1) Sonata for Cello
and Piano in D Minor / Sonate pour Violoncelle et Piano en Ré Mineur (1915)
Maurice Ravel (1875-1937)
2) Sonata
for Violin and Piano / Sonate pour Violon et Piano (1927)
3) Tzigane
(1924)
*Intermission
/ Entracte*
Gabriel Fauré (1845-1924)
4) Quartet #1 in C Minor for Piano and Strings / Quatuor no1 pour Piano et Cordes, Opus 15 (1879)
Overall an enjoyable
concert – each of the four performers blending well with each other. But both
concerts with Jean-Philippe Collard reinforced the personal feeling that the most
appealing and emotionally connected musicians are those who are multifaceted –
who compose their own material and when they interpret pieces of other composers,
they make it their own (for example when the pianist Eldar Djangarov did Bach’s
Prelude in C Major, you knew it was Bach but you also felt that he made it his
own). Musicians whom you can hear in
many different settings (Eric Lagacé who performed with Oliver Jones earlier in
a Jazz setting also performs with classical orchestras and ensembles such as
the Société de Musique
Contemporaine de Québec –
SMCQ).
Dans
l'ensemble un concert agréable – chacun des quatre interprètes mélangeant bien ensemble.
Mais les deux concerts avec Jean-Philippe Collard a renforcé le sentiment personnel
que les musiciens les plus attirantes et émotionnellement connectés sont ceux
qui sont a facettes multiples – qui composent leur propre matériel et quand ils
interprètent des pièces d'autres compositeurs, ils rendent leurs propres (par
exemple quand le pianiste Eldar Djangarov Bach du Prélude en do majeur, vous
saviez c'est Bach, mais vous vous êtes senti aussi qu'il fait son propre). Les
musiciens dont vous pouvez entendre dans de nombreux contextes différents (Eric
Lagacé qui a joué avec Oliver Jones, plus tôt dans un contexte de Jazz joue
également avec les orchestres et des ensembles classiques tels que la Société
de Musique Contemporaine de Québec – SMCQ).
Thursday, May 30th, 8 p.m. / Jeudi, 30 Mai, 20h
Emerson String Quartet: Passing the Torch
Quatuor à Cordes Emerson : Passer le Flambeau
Emerson String Quartet: Passing the Torch
Quatuor à Cordes Emerson : Passer le Flambeau
Eugene Drucker
and / et Philip Setzer: violins / violons
Lawrence
Dutton: viola / alto
Paul Watkins:
cello / violoncelle
Since
their formation in 1976, the Emerson String Quartet (their name is taken from
American poet and philosopher Ralph Waldo Emerson), has garnered an unparalleled
list of achievements with more than 30 acclaimed recordings, 9 Grammy’s plus
many other awards. Last night’s concert was the world premiere performance with their new cellist
Paul Watkins who replaced David Finckel May 11 2013). Watching Paul perform was
probably the most thrilling part of the concert. With his facial expressions
and his theatrically passionate playing, I could sense the outpouring of
emotions and his total involvement in each of the three string quartets played.
See below for brief comments regarding my impressions of each piece.
Depuis leur création en 1976, le Quatuor à Cordes Emerson (leur nom est tiré du poète et philosophe Américain Ralph Waldo
Emerson), a recueilli une liste inégalée des réalisations avec plus de 30
enregistrements acclamés, 9 Grammy ainsi que plusieurs autres prix. Ce concert d’hier soir a été le premier mondial
avec leur nouvelle violoncelliste Paul Watkins, qui a remplacé David Finckel le
11 Mai 2013). En regardant Paul jouer
était probablement la partie la plus palpitante du concert. Avec ses expressions
faciales et son jeu théâtral passionné, je pouvais sentir l'effusion d'émotions
et de son implication totale dans chacun des trois quatuors à cordes joués.
Voir ci-dessous pour les brefs commentaires au sujet de mes impressions de
chaque pièce.
A)
Joseph Haydn (1732-1809)
String Quartet in G Minor #3, Opus 20
Quatuor à Cordes en sol mineur no 3 Opus 20
(1772)
String Quartet in G Minor #3, Opus 20
Quatuor à Cordes en sol mineur no 3 Opus 20
(1772)
An enjoyable piece that is played in an attitude of humorous wit and feistiness
with an atmosphere of dark-hued merrymaking prevailing.
Une pièce
agréable qui se joue dans une attitude d'esprit plein d'humour et de
combativité, avec une atmosphère de gaieté aux teintes sombres qui prévaut.
B)
Béla Bartók (1881-1945)
String Quartet #2 in A Minor, Opus 17, Sz. 67
Quatuor à Cordes en la mineur no 2 Opus 17, Sz. 67
(1917)
String Quartet #2 in A Minor, Opus 17, Sz. 67
Quatuor à Cordes en la mineur no 2 Opus 17, Sz. 67
(1917)
The piece’s dark foreboding melody conjured up images of one lost in a
deep dense forest, alone except for an ominous and malevolent presence; as if
in a scene of a supernatural horror movie.
La mélodie sombre et sinistre de ce pièce évoque des images d'un perdu
dans une forêt dense profonde, seule à l'exception d'une présence menaçante et
malveillante ; comme si dans une scène d'un film d'horreur surnaturelle.
*Intermission / Entracte*
C)
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
String Quartet #8 in E Minor, Opus 59 #2 "Razumovsky"
Quatuor à Cordes en mi mineur no 2 Opus 59 «Razumovsky »
(1806)
String Quartet #8 in E Minor, Opus 59 #2 "Razumovsky"
Quatuor à Cordes en mi mineur no 2 Opus 59 «Razumovsky »
(1806)
This piece, as one of the three string quartets commissioned by Russian Ambassador
in Vienna, Prince Razumovsky, incorporates many Russian themes. Beethoven wanted
to please his patron. A beautiful piece; I got the sense that lively
conversations were taking place during a glittering ball held at the palatial
Russian embassy in Vienna (one was held there on New Year’s Eve 1814).
Cette pièce,
comme l'un des trois quatuors à cordes commandées par l'Ambassadeur de Russie à
Vienne, le Prince Razumovsky, intègre de nombreux thèmes Russes. Beethoven
voulait faire plaisir à son mécène. Une belle pièce ; j'ai eu le sentiment que des
conversations animées se déroulaient durant une balle scintillante qui s'est
tenue à l'ambassade palatial de Russie à Vienne (un a eu lieux la le soir du réveillon
du nouvelle an 1814.)
Duo de guitare d'origine Brésilienne, les frères
Assad sont devenus le duo de guitare le plus important depuis leur début professionnel
en 1979. Paquito de D'Rivera dans sa carrière longue
et illustre est devenu un des clarinettistes le plus importants. Ce concert
engageant d’hier soir a réuni ces trois musiciens polyvalents et à multiples
facettes (tous ont enregistré et joué avec une multitude d'artistes de crossover
de renommée internationale dans une grande variété de styles et de cadres).
Le concert présentait principalement des compositions Latines mais aussi offert
quelques dégustations savoureuses auprès d'autres sources. Le « trio » a joué avec une virtuosité
extrême comme si leur instrument est une extension d'eux-mêmes. Leur
connectivité avec le public a été solide, adhérant à la définition que la «
musique de chambre » est une soirée intime jouant de la musique parmi un petit
groupe d'amis. Parmi les moments le plus notables a été leur interprétation de
Hoedown de Aaron Copeland, des improvisations de Paquito sur des mélodies de
Dizzy Gillespie et une sélection de pièces (joué par le trio) de Astor
Piazzolla
Friday, May 31st, 8 p.m. / Vendredi 31 Mai
20h
Assad
Brothers and Paquito D’Rivera
Les Frères Assad et Paquito D’Rivera
Sergio and Odair Assad, guitars / guitares
Paquito D'Rivera, clarinet / clarinette
Brazilian-born
guitar duo, the Assad Brothers have become the most important guitar duo since
their professional debut in 1979. Paquito D’Rivera in his long and illustrious career
has become one of the most important clarinetists. Last night’s engaging
concert brought these three versatile and multifaceted musicians (all have recorded
and played with a multitude of world-renowned crossover
artists in a wide-variety of styles and settings) together. The concert
featured mainly Latin compositions but also offered up some tasty samplings
from other sources as well. The “trio” played
with extreme virtuosity as if their instrument was an extension of themselves. Their
connectivity with the audience was solid, adhering to the definition of “chamber
music” as being an intimate evening of playing music amongst a small group of
friends. Among the most notable highlights was their interpretation of Aaron
Copeland’s Hoedown, Paquito’s improvisations on melodies by Dizzy Gillespie and
a selection of pieces (played by the trio) by Astor Piazzolla.
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