Concert # 325 - défilé vers le
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City Life: Au Rythme de New York / City
Life: To the Rhythm of New York
spectacle gratuit / free concert
Vendredi 26 Septembre /
September 26, 20h
(activité pré concert interactive /
interactive pre-concert activity, 19h15)
a la / at Salle Pierre-Mercure
300 boul. Maisonneuve Est, métro Berri-UQAM
Programme / Program:
Alain Thibault, God’s Greatest
Gift (3m, 1985) (V1)
Walter Boudreau, Solaris (30m, 2014)
Steve Reich, City Life (24m, 1995) (V3 - 2011)
Walter Boudreau, Solaris (30m, 2014)
Steve Reich, City Life (24m, 1995) (V3 - 2011)
Interprètes / Performers:
L'Ensemble de la Société de Musique Contemporaine du Québec (SMCQ)
L'Ensemble de la Société de Musique Contemporaine du Québec (SMCQ)
Walter Boudreau : chef
d’orchestre / conductor
Miguel Raymond (V1) and Jérôme
Bosc (V3)
Alain Thibault, God’s Greatest Gift
Une partie de l'opéra-vidéo « Out » de Thibault qui est apparu sur son 1990
CD «Volt» et a
été présentée en version complet
par New Music Concerts à Toronto
en 1987, La musique est construite autour du discours de Ronald Reagan sur
l'avortement télévisé en 1983, où il a déclaré: «Le
plus beau cadeau de Dieu, c'est la vie humaine. » L'ironie de ceci est rendu évident que nous voyons
des images de l'homme tuent
l'homme, efficace.
Part of Thibault’s video
opera “Out” that appeared on his 1990 CD ‘Volt’ and was performed in full by
New Music Concerts in Toronto in 1987. The music is built around Ronald Reagan’s
1983 televised speech on abortion where he said “God’s greatest gift is human
life.” The irony of this is made evident as we see images of man killing man, effective.
Walter Boudreau, Solaris
Ce 25e œuvre d'un cycle beaucoup plus grand, qui a débuté
en 1975, est une
exploration musicale de notre système
solaire. À partir du big bang, la
naissance de l'Univers, a l'enfance
de soleil, nous sommes pris
dans un voyage énergique et discordant a travers le système solaire.
Nous assistons à sa beauté majestueuse qui s'évase souvent parmi le chaos.
This 25th
work of a much larger cycle, begun in 1975, is a musical exploration of our
solar system. Beginning at the big bang, the birth of the
Universe at the sun’s infancy, we are taken on an energetic and discordant
voyage throughout the solar system. We
witness its majestic beauty that often flares up amongst the chaos.
Steve Reich, City Life
Cette pièce multidisciplinaire en cinq mouvements inclut une vidéo illustrant
des images et des sons de New York City. La musique est dans le style minimaliste, une partition d'orchestre pour un ensemble
de 16 musiciens et deux échantillonneurs numériques. Il est l'extension de l’utilisation
des sons quotidiens dans la musique. Il est dans la même veine que « Un
Américain à Paris » de Gershwin, qui
figure des taxis qui klaxonnent. J'ai eu l'impression d'avoir été transporté
à l'esprit et l'âme dans les rues et le métro de New York.
This
multidisciplinary piece in five movements includes a video depicting sights and
sounds of New York City. The music is in the minimalist style, an orchestral
score for an ensemble of 16 musicians plus two digital samplers. It is extension
of the use of everyday sounds in music. It is in the same vein as Gershwin’s “An
American in Paris”, which features taxis honking their horns. I had the impression
of having been transported in mind and soul to the streets and subways of
N.Y.C.
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Molinari Branché / Molinari Connected !
Quatuor à cordes « électriques » / String Quartet "electrical"
Dimanche 2 Novembre, Salle
Tanna Schulich - Université McGill
Sunday, November
2, Tanna Schulich Hall - McGill University 527,
rue Sherbrooke Ouest (métro McGill) / 527
Sherbrooke Street West (McGill
metro)
Quatuor Molinari et dispositif
électronique en direct / Molinari Quartet and live electronics
Olga Ranzenhofer et Frédéric Bednarz : violons / violins
Olga Ranzenhofer et Frédéric Bednarz : violons / violins
Frédéric Lambert est en congé de paternité, remplacé par
/ is on
paternity leave, replaced by Brian
Bacon : alto / alto
Pierre-Alain Bouvrette : violoncelle / cello
Table
Ronde à 14h15 / Round Table at 02:15pm
Discussion sur la création Aux Premières Lueurs avec Walter Boudreau, Yannick Plamondon ainsi qu’un artiste visuel.
Discussion sur la création Aux Premières Lueurs avec Walter Boudreau, Yannick Plamondon ainsi qu’un artiste visuel.
Discussion on the creating At
First Light with Walter
Boudreau, Yannick Plamondon and a visual artist.
Concert 15 h / Concert 3pm
Programme / Program:
Programme / Program:
Laurie Radford: Twenty Windows (2008,
16m, né / born Canada 1958)
Une fenêtre est une porte d'entrée « encadrée »
dans un autre monde où tout est possible ou impossible
selon le point de
vue de l’individu. Imaginez, comme
dans un gallérie des glaces, d'où
l'on est debout, nous regardons de notre fenêtre et voit une vingtaine
d'autres qui retourne notre regards; et de chacun de ceux-ci,
une vingtaine d'autres dans la même manière. Les possibilités sont
infinies – il n'y a ni début ni fin. Cette pièce, commandée par le quatuor, est une manifestation auditive de ce que l'on
voit quand on regarde de notre fenêtre sur
le vaste monde au-delà.
A window is a ‘framed’ gateway into another world where all is possible
or impossible depending on one’s perspective. Imagine, as in a hall of mirrors,
from where one is standing, we look out of our window and see twenty others
looking back; and from each one of those, twenty others in like manner. The possibilities
are infinite – there is no beginning and there is no end. This piece,
commissioned by the quartet, is an auditory manifestation of what one sees when
one looks out of their window onto the vast world beyond.
Yannick Plamondon : Aux premières lueurs (création commande du Quatuor Molinari)
[né
/ born Canada] At First Light (creation commissioned by the Molinari Quartet)(20m)
Hommage à Fernand Leduc (1916-2014) - Un peintre abstrait Canadien qui était
une figure majeure de la scène artistique contemporaine du Québec
dans les années 1940 et 1950. Ses peintures ont été créées par la couche de peinture
sur la couche en commençant par une couche simple. Le
compositeur a pris le même
concept appliqué et que ça sonne – en commençant par les sons traditionnels d'un quatuor à cordes et de l’altérer électroniquement pour former un paysage sonore de la même façon que les paysages-terrains de Leduc.
Tribute to Fernand
Leduc (1916-2014) – A Canadian abstract painter who was a
major figure in Quebec’s contemporary art scene of the 1940s and 50s. His
paintings were created by painting layer upon layer beginning with one simple
layer. The composer has taken the same concept and applied it to sound –
beginning with the traditional sounds of a string quartet and electronically altering
it to form a soundscape in much the same way as Leduc’s landscapes.
Jonathan Harvey: String
quartet no 4 (2003, 32m, 1939-2012, Royaume-Uni / United Kingdom)
Les sons traditionnels
du quatuor ont été transformés et diffusés par voie
électronique donnant l'impression qu’un autre quatuor,
invisible mais présente accompagnait Molinari. Il
y avait un sentiment que d'une passerelle avait ouvert entre cette dimension
que nous appelons la réalité et l'autre.
The traditional sounds of the quartet were transformed and diffused electronically giving the impression that another quartet, invisible yet present was accompanying Molinari. There was a sense that a gateway had opened between this dimension we call reality and another.
Impressions generals
/ Overall impressions:
Quiconque écoutant ce genre de musique avec un esprit ouvert
se retrouvera / elle
emporter dans une aventure semblable à ceux rencontrés en regardant ou en lisant fantastiques classiques tels que L’Histoire Sans Fin, Alice au Pays des Merveilles, Le Magicien d'Oz,
Le Monde de Narnia et beaucoup plus. La fusion des
sonorités traditionnelles des
instruments joués avec les sons
générés ou modifiés par voie électronique peut et souvent rejoindre l'âme
même de l'individu. Il est en quelque sorte une forme de voyage astral
ou de rêve vivant.
Anyone listening to this genre of music with an open mind will find himself/herself carried away into an adventure not unlike those experienced when watching or reading fantasy classics such as Never Ending Story, Alice in Wonderland, Wizard of Oz, Chronicles of Narnia and many more. The melding of the traditional sounds from instruments played with electronically generated or altered sounds can and often does reach down into the very soul of the individual. It is in a way a form of auditory astral travel or vivid dreaming.
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Nancy Snipper's review follows / Critique de Nancy Snipper suit
Concert-bénéfice de la SMCQ
Une soirée à l'asile avec
Alain Lefèvre
An Evening at the Asylum with Alain Lefèvre
Hommage à la folie créatrice de nos artistes
Tribute to the creative madness of our artists
Mercredi 20 Mai 2015 à 19h / Wednesday May 20th 2015 @ 7pm
Centre Pierre-Péladeau
Salle Pierre-Mercure
(300, boulevard de Maisonneuve
Est, Montréal Qc., H2X 3X6)
Lorraine Pintal, mise en scène / director
Walter Boudreau |
Alain Lefèvre |
Claude Gauvreau |
L'origine de la performance de ce soir "Une Soirée à l'Asile» remonte à 2003,
lorsque Lorraine Pintal a contacté
Walter Boudreau pour
composer la musique pour accompagner L'Asile de la Pureté, pièce
de Claude Gauvreau (1925-1971), écrite en
1953, alors qu'il était en traitment
pour l'amnésie et interné à
l'hôpital Saint-Jean de Dieu.
The origin of this evening’s
performance ‘An Evening at the Asylum ‘ dates back to 2003 when Lorraine Pintal
contacted Walter Boudreau to compose the music to accompany Claude Gauvreau’s (1925-1971)
piece L’Asile de la Pureté written in
1953, while he was being treated for amnesia and interned at Saint-Jean
de Dieu Hospital .
Programme / Program
1. Walter
Boudreau : Prélude
(Destin Tragique…), extrait de / excerpt from L’Asile de la Pureté (2003), 7m
Interprètes / Performed by: Chœur Mruta Mertsi
Malgré les conditions souvent encombrée dans un asile, la
solitude règne suprême; un
sentiment d'être mort bien qu'un
est encore en vie.
Despite the often crowded
conditions in an asylum, loneliness reigns supreme; a sense of being dead
though one is still alive.
2. Claude
Gauvreau : Lecture d’extraits de / Reading excerpts from L’Asile de la Pureté
(1953) et / and La Charge
de l’Orignal Épormyable / The Charge of the Expormidable Moose (1956) 10m
Interprètes /
Performed by: François Papineau (narration)
et / and André Pappathomas (instrument inventé / invented instrument
Une
expression intense de colère d'être placer dans un asile; définie à une musique improvisée joué sur un instrument de percussion à cordes inventé; qui
produit des sons qui
étaient surréaliste et a ajouté
un sentiment de sombrées.
An intense expression of anger
at being committed to an asylum; set to an improvised music played on an
invented stringed percussion instrument; which produced sounds that were
surreal and added a sense of somberness.
3. Walter
Boudreau, Valse,
extrait de / excerpt from L’Asile de la Pureté (2003),
6m
Interprètes / Performed by: Alain Lefèvre (piano)
Magnifiquement exécuté / Beautifully executed
4. Jean-Claude
Labreque et / and Jean-Pierre Masse, La Nuit de la Poésie (1970) 11m
Extraits de la participation de Claude Gauvreau dans ce documentaire.
Excerpts
from the
participation of Claude Gauvreau in
this documentary.
5. Walter
Boudreau, La
charge de l’orignal épormyable / The Charge of the Expormidable Moose
(3e mouvement du / 3rd movement from Concerto de l’Asile, arrangement pour deux pianos / arrangement for two pianos 2015),
22m
Interprètes /
Performed by: Alain Lefèvre et / and Matthieu Fortin (piano) avec
/ with Walter Boudreau (chef d’orchestre / conductor
Dans l’ensemble
ce pièce
reflète superbement ce que la vie est vraiment comme dans un asile d'aliénés avec ses nombreux moments de chaos entrecoupées de rares
passages de tranquillité où la beauté
et l'espoir apparaît brièvement.
Overall this piece reflects superbly what life is truly like in an insane
asylum with its many moments of chaos interspersed with rare passages of
tranquility when beauty and hope briefly appear. The interplay between the two
pianists was magical.
André Pappathomas |
Matthieu Fortin |
Into the World of Madness
by Nancy Snipper
An extraordinary Tribute to
Claude Gauvreau in Soirée à L’asile
The tragic poet, Claude Gauvreau, born in 1925, riled against,
Catholicism, repression of all kinds and the fact that words never really
correctly express the deep feelings of people. In fact, Gauvreau created his
own language, “exploréen”. A genius out of synch with his time, a misfit, and a
being not born for human banality, he became a great poet who was largely
ignored, unfortunately. We saw a clip of him in the third act of this weird but
wonderful evening where he is reading his poetry to a small crowd of people at
Théâtre Gésu in Montreal.
He committed suicide – some say and others say he fell off his roof. Undoubtedly,
he was a man in extreme turmoil. Acerbated beyond repair when his muse/actor,
Muriel Guilbault committed suicide –an artist with whom he collaborated in
creating the play, “Bien-être”. He was so obsessed with her that when she died,
he saw his sanity slip; Mr. Gauvreau ended up in an insane asylum at one point
in his life.
The concert I saw featured the heart-wrenching music composed by,
another genius, Walter Boudreau – recent winner o Governor General Prize in the
Spectacle Arts in the classical music category.
The piece we heard first performed
on piano by Alain Lefèvre was macabre and magnificently dark. When Matthieu
Fortin, joined him to recreate the piece with four hands, the breadth and
terror in the piece became so evident. No one would ever play the work without
being a virtuoso pianist – and then some.
The composition stunningly brought to the ear and eye how insanity can
be translated into a musical score.
The opening of the concert had slow-moving zombies wearing white masks
onto the stage. An incredibly large improvised instrument with a myriad of
strings tightly taught to a middle spoke ushered in sounds of horror and
melancholy as actor, François Papineau took the stage ranting as a mad man.
While he acted out his madness, André Pappathomas (the gifted leader of these
“zombies” – the singers are actually the choir of Mruta Mertsi) played the huge
stringed instrument that stood like a huge door. His fingers nimbly traveled al
over the strings that looked like a spider web in terms of their placing on the
spoke. His fingers became spindly-type spiders traveled all over the “web’. It
was amazing to watch and listen to.
In my mind, the evening belonged to Alan Lefèvre and his partner on the
other piano, Matthieu Fortin and of course to Mr. Boudreau who sat slightly in front
of the two pianos as he conducted the two awesome artists.
It was an evening where geniuses unite. Is it possible that genius is
synonymous with madness? In the case of Soirée à L’asile, it certainly was.
What an astounding concert!
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