Saturday, 27 September 2014

SMCQ: 49e Saison / 49th Season






Concert # 325 - défilé vers le bas pour les concerts successifs
Concert # 325 – scroll down for successive concerts
City Life: Au Rythme de New York / City Life: To the Rhythm of New York  

spectacle gratuit / free concert
Vendredi 26 Septembre / September 26, 20h
 (activité pré concert interactive / interactive pre-concert activity, 19h15)
 a la / at Salle Pierre-Mercure  
 300 boul. Maisonneuve Est, métro Berri-UQAM  
Programme / Program:
 Alain Thibault, God’s Greatest Gift (3m, 1985) (V1)
 Walter Boudreau, Solaris (30m, 2014)
 Steve Reich, City Life (24m, 1995) (V3 - 2011)  
Interprètes / Performers:
L'Ensemble de la Société de Musique Contemporaine du Québec (SMCQ)
Walter Boudreau : chef d’orchestre / conductor
Miguel Raymond (V1) and Jérôme Bosc (V3)  

Alain Thibault, God’s Greatest Gift


Une partie de l'opéra-vidéo « Out »  de Thibault qui est apparu sur son 1990 CD «Volt» et a été présentée en version complet par New Music Concerts à Toronto en 1987, La musique est construite autour du discours  de Ronald Reagan sur l'avortement télévisé en 1983, où il a déclaré: «Le plus beau cadeau de Dieu, c'est la vie humaine. » L'ironie de ceci est rendu évident que nous voyons des images de l'homme tuent l'homme, efficace.

Part of Thibault’s video opera “Out” that appeared on his 1990 CD ‘Volt’ and was performed in full by New Music Concerts in Toronto in 1987. The music is built around Ronald Reagan’s 1983 televised speech on abortion where he said “God’s greatest gift is human life.” The irony of this is made evident as we see images of man killing man, effective. 

Walter Boudreau, Solaris 

Ce 25e œuvre d'un cycle beaucoup plus grand, qui a débuté en 1975, est une exploration musicale de notre système solaire. À partir du big bang, la naissance de l'Univers, a l'enfance de soleil, nous sommes pris dans un voyage énergique et discordant a travers le système solaire. Nous assistons à sa beauté majestueuse qui s'évase souvent parmi le chaos.
This 25th work of a much larger cycle, begun in 1975, is a musical exploration of our solar system.    Beginning at the big bang, the birth of the Universe at the sun’s infancy, we are taken on an energetic and discordant voyage throughout the solar system.  We witness its majestic beauty that often flares up amongst the chaos. 

Steve Reich, City Life
Cette pièce multidisciplinaire en cinq mouvements inclut une vidéo illustrant des images et des sons de New York City. La musique est dans le style minimaliste, une partition d'orchestre pour un ensemble de 16 musiciens et deux échantillonneurs numériques. Il est l'extension de l’utilisation des sons quotidiens dans la musique. Il est dans la même veine que « Un Américain à Paris » de Gershwin, qui figure des taxis qui klaxonnent. J'ai eu l'impression d'avoir été transporté à l'esprit et l'âme dans les rues et le métro de New York.

This multidisciplinary piece in five movements includes a video depicting sights and sounds of New York City. The music is in the minimalist style, an orchestral score for an ensemble of 16 musicians plus two digital samplers. It is extension of the use of everyday sounds in music. It is in the same vein as Gershwin’s “An American in Paris”, which features taxis honking their horns. I had the impression of having been transported in mind and soul to the streets and subways of N.Y.C.  


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Molinari Branché / Molinari Connected !

Quatuor à cordes « électriques » / String Quartet "electrical"

Dimanche 2 Novembre, Salle Tanna Schulich - Université McGill
Sunday, November 2, Tanna Schulich Hall - McGill University 527, rue Sherbrooke Ouest (métro McGill) / 527 Sherbrooke Street West (McGill metro)

Quatuor Molinari et dispositif électronique en direct / Molinari Quartet and live electronics 
Olga Ranzenhofer et Frédéric Bednarz : violons / violins
Frédéric Lambert est en congé de paternité, remplacé par / is on paternity leave, replaced by Brian Bacon : alto / alto  
Pierre-Alain Bouvrette : violoncelle  / cello
 
      
Table Ronde à 14h15 / Round Table at 02:15pm
Discussion sur la création Aux Premières Lueurs avec Walter Boudreau, Yannick Plamondon ainsi qu’un artiste visuel. 
Discussion on the creating At First Light with Walter Boudreau, Yannick Plamondon and a visual artist. 

Concert 15 h / Concert 3pm
Programme / Program: 
Laurie Radford: Twenty Windows (2008, 16m, né / born Canada 1958)
Une fenêtre est une porte d'entrée « encadrée » dans un autre monde où tout est possible ou impossible selon le point de vue de l’individu. Imaginez, comme dans un gallérie des glaces, d'où l'on est debout, nous regardons de notre fenêtre et voit une vingtaine d'autres qui retourne notre regards; et de chacun de ceux-ci, une vingtaine d'autres dans la même manière. Les possibilités sont infinies – il n'y a ni  début ni fin. Cette pièce, commandée par le quatuor, est une manifestation auditive de ce que l'on voit quand on regarde de notre fenêtre sur le vaste monde au-delà.

A window is a ‘framed’ gateway into another world where all is possible or impossible depending on one’s perspective. Imagine, as in a hall of mirrors, from where one is standing, we look out of our window and see twenty others looking back; and from each one of those, twenty others in like manner. The possibilities are infinite – there is no beginning and there is no end. This piece, commissioned by the quartet, is an auditory manifestation of what one sees when one looks out of their window onto the vast world beyond.     
Yannick Plamondon : Aux premières lueurs (création commande du Quatuor Molinari)
[né / born Canada]     At First Light (creation commissioned by the Molinari Quartet)(20m)
 Hommage à Fernand Leduc (1916-2014) - Un peintre abstrait Canadien qui était une figure majeure de la scène artistique contemporaine du Québec dans les années 1940 et 1950. Ses peintures ont été créées par la couche de peinture sur la couche en commençant par une couche simple. Le compositeur a pris le même concept appliqué et que ça sonne  en commençant par les sons traditionnels d'un quatuor à cordes et de l’altérer électroniquement pour former un paysage sonore de la même façon que les paysages-terrains de Leduc.

Tribute to Fernand Leduc (1916-2014) A Canadian abstract painter who was a major figure in Quebec’s contemporary art scene of the 1940s and 50s. His paintings were created by painting layer upon layer beginning with one simple layer. The composer has taken the same concept and applied it to sound – beginning with the traditional sounds of a string quartet and electronically altering it to form a soundscape in much the same way as Leduc’s landscapes.
Jonathan Harvey: String quartet no 4 (2003, 32m, 1939-2012, Royaume-Uni / United Kingdom)   
Les sons traditionnels du quatuor ont été transformés et diffusés par voie électronique donnant l'impression qu’un  autre quatuor, invisible mais présente accompagnait Molinari. Il y avait un sentiment que d'une passerelle avait ouvert entre cette dimension que nous appelons la réalité et l'autre.
 
The traditional sounds of the quartet were transformed and diffused electronically giving the impression that another quartet, invisible yet present was accompanying Molinari. There was a sense that a gateway had opened between this dimension we call reality and another.
Impressions generals / Overall impressions:

Quiconque écoutant ce genre de musique avec un esprit ouvert se retrouvera / elle emporter dans une aventure semblable à ceux rencontrés en regardant ou en lisant fantastiques classiques tels que L’Histoire Sans Fin, Alice au Pays des Merveilles, Le Magicien d'Oz, Le Monde de Narnia et beaucoup plus. La fusion des sonorités traditionnelles des instruments joués avec les sons générés ou modifiés par voie électronique peut et souvent rejoindre l'âme même de l'individu. Il est en quelque sorte une forme de voyage astral ou de rêve vivant.

Anyone listening to this genre of music with an open mind will find himself/herself carried away into an adventure not unlike those experienced when watching or reading fantasy classics such as Never Ending Story, Alice in Wonderland, Wizard of Oz, Chronicles of Narnia and many more. The melding of the traditional sounds from instruments played with electronically generated or altered sounds can and often does reach down into the very soul of the individual. It is in a way a form of auditory astral travel or vivid dreaming.


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Nancy Snipper's review follows / Critique de Nancy Snipper suit

Concert-bénéfice de la SMCQ

Une soirée à l'asile avec Alain Lefèvre
An Evening at the Asylum with Alain Lefèvre

Hommage à la folie créatrice de nos artistes
Tribute to the creative madness of our artists

Mercredi 20 Mai 2015 à 19h / Wednesday May 20th 2015 @ 7pm  
Centre Pierre-Péladeau Salle Pierre-Mercure
(300, boulevard de Maisonneuve Est, Montréal Qc., H2X 3X6)
Lorraine Pintal, mise en scène / director

Walter Boudreau
Alain Lefèvre


Claude Gauvreau
L'origine de la performance de ce soir "Une Soirée à l'Asile» remonte à 2003, lorsque Lorraine Pintal a contacté Walter Boudreau pour composer la musique pour accompagner L'Asile de la Pureté, pièce de Claude Gauvreau (1925-1971), écrite en 1953, alors qu'il était en traitment pour l'amnésie et interné à l'hôpital Saint-Jean de Dieu.
The origin of this evening’s performance ‘An Evening at the Asylum ‘ dates back to 2003 when Lorraine Pintal contacted Walter Boudreau to compose the music to accompany Claude Gauvreau’s (1925-1971) piece L’Asile de la Pureté written in 1953, while he was being treated for amnesia and interned at Saint-Jean de Dieu Hospital .
Programme / Program
1.       Walter Boudreau : Prélude (Destin Tragique…), extrait de / excerpt from L’Asile de la Pureté (2003), 7m
Interprètes / Performed by: Chœur Mruta Mertsi
Malgré les conditions souvent encombrée dans un asile, la solitude règne suprême; un sentiment d'être mort bien qu'un est encore en vie.
Despite the often crowded conditions in an asylum, loneliness reigns supreme; a sense of being dead though one is still alive.
2.       Claude Gauvreau : Lecture d’extraits de / Reading excerpts from L’Asile de la Pureté (1953) et / and La Charge de l’Orignal Épormyable /  The Charge of the Expormidable Moose (1956) 10m
Interprètes / Performed by: François Papineau (narration) et / and André Pappathomas (instrument inventé / invented instrument
Une expression intense de colère d'être placer dans un asile; définie à une musique improvisée joué sur un instrument de percussion à cordes inventé; qui produit des sons qui étaient surréaliste et a ajouté un sentiment de sombrées.
An intense expression of anger at being committed to an asylum; set to an improvised music played on an invented stringed percussion instrument; which produced sounds that were surreal and added a sense of somberness.
3.       Walter Boudreau, Valse, extrait de / excerpt from L’Asile de la Pureté (2003), 6m
Interprètes / Performed by: Alain Lefèvre (piano)
Magnifiquement exécuté / Beautifully executed
4.       Jean-Claude Labreque et / and Jean-Pierre Masse, La Nuit de la Poésie (1970) 11m
Extraits de la participation de Claude Gauvreau dans ce documentaire.
Excerpts from the participation of Claude Gauvreau in this documentary.
5.       Walter Boudreau, La charge de l’orignal épormyable / The Charge of the Expormidable Moose
(3e mouvement du / 3rd movement from Concerto de l’Asile, arrangement pour deux pianos  / arrangement for two pianos 2015), 22m
Interprètes / Performed by: Alain Lefèvre et / and Matthieu Fortin (piano) avec / with Walter Boudreau (chef d’orchestre / conductor
Dans l’ensemble ce pièce reflète superbement ce que la vie est vraiment comme dans un asile d'aliénés avec ses nombreux moments de chaos entrecoupées de rares passages de tranquillité où la beauté et l'espoir apparaît brièvement.
Overall this piece reflects superbly what life is truly like in an insane asylum with its many moments of chaos interspersed with rare passages of tranquility when beauty and hope briefly appear. The interplay between the two pianists was magical.

André Pappathomas

Matthieu Fortin
























Into the World of Madness

by Nancy Snipper

An extraordinary Tribute to Claude Gauvreau in Soirée à L’asile

The tragic poet, Claude Gauvreau, born in 1925, riled against, Catholicism, repression of all kinds and the fact that words never really correctly express the deep feelings of people. In fact, Gauvreau created his own language, “exploréen”. A genius out of synch with his time, a misfit, and a being not born for human banality, he became a great poet who was largely ignored, unfortunately. We saw a clip of him in the third act of this weird but wonderful evening where he is reading his poetry to a small crowd of people at Théâtre Gésu in Montreal.
He committed suicide – some say and others say he fell off his roof. Undoubtedly, he was a man in extreme turmoil. Acerbated beyond repair when his muse/actor, Muriel Guilbault committed suicide –an artist with whom he collaborated in creating the play, “Bien-être”. He was so obsessed with her that when she died, he saw his sanity slip; Mr. Gauvreau ended up in an insane asylum at one point in his life.
The concert I saw featured the heart-wrenching music composed by, another genius, Walter Boudreau – recent winner o Governor General Prize in the Spectacle Arts in the classical music category.
 The piece we heard first performed on piano by Alain Lefèvre was macabre and magnificently dark. When Matthieu Fortin, joined him to recreate the piece with four hands, the breadth and terror in the piece became so evident. No one would ever play the work without being a virtuoso pianist – and then some.  The composition stunningly brought to the ear and eye how insanity can be translated into a musical score.
The opening of the concert had slow-moving zombies wearing white masks onto the stage. An incredibly large improvised instrument with a myriad of strings tightly taught to a middle spoke ushered in sounds of horror and melancholy as actor, François Papineau took the stage ranting as a mad man. While he acted out his madness, André Pappathomas (the gifted leader of these “zombies” – the singers are actually the choir of Mruta Mertsi) played the huge stringed instrument that stood like a huge door. His fingers nimbly traveled al over the strings that looked like a spider web in terms of their placing on the spoke. His fingers became spindly-type spiders traveled all over the “web’. It was amazing to watch and listen to.

In my mind, the evening belonged to Alan Lefèvre and his partner on the other piano, Matthieu Fortin and of course to Mr. Boudreau who sat slightly in front of the two pianos as he conducted the two awesome artists.
It was an evening where geniuses unite. Is it possible that genius is synonymous with madness? In the case of Soirée à L’asile, it certainly was.
What an astounding concert!




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