7th MNM (Montreal / New Musics)
from February
26 till March 7, 2015
Pour
cette septième édition, le MNM présente une programmation éclectique et écologique,
branchée sur la nature et connectée aux nouvelles technologies. 40 événements
et activités; musiques de 64 compositeurs dans 11 salles aux Centre-ville entre
Guy et Papineau et entre Rue de la Commune Ouest et Cherrier.
For this seventh edition, the
MNM presents an eclectic and ecological program, plugged into nature and
connected to new technologies. 40
events and activities; music by 64 composers in 11
venues throughout the downtown core between Guy and
Papineau and between Commune Street West and Cherrier.
For more information, please consult the program or go to: http://festivalmnm.ca/mnm/en/2015/
For more information, please consult the program or go to: http://festivalmnm.ca/mnm/en/2015/
Chronique des événements /
activités assister / Chronicle of events / activities seen:
Énumérées dans l'ordre
chronologique avec l'entrée la plus récente au bas de la page.
Listed in chronological order with the most recent entry at the bottom
of page.
Ce chef-d’œuvre monumental d’Olivier Messiaen (1908-1992) conçue pour un très grand orchestre composé entre 1946 et 1948. Turangîla est une
combinaison de deux mots Sanscrits – TURANGA - qui signifient «Le temps qui s’écoule, mouvement ou rythme » et LILA - qui signifie «actes d'amour
cosmiques impliquant
de la création, de la destruction et de
la reconstruction, le jeu de la vie et de la mort. « L’œuvre est une composition non conventionnelle
en ce qu'il est aménagé en dix mouvements plutôt que les quatre habituelles. Il évoque
la vie avec ses moments de succès
et de l'échec, de la paix et de l'agitation et a la fin, la mort. Il
promeut les concepts de l'amour et de l'unité tandis que Messiaen utilise
des éléments qui sont a la fois traditionnel
et contemporain (ceci est la première
pièce à utiliser un instrument
électronique fonctionnelle) et s’étend
également au-delà des frontières Européennes
à inclure les sons Balinais, Chinois, Turc et d'autres. Cette pièce est rarement montée, le rendant ainsi que cette performance est une expérience unique et inoubliable.
A multidisciplinary work for percussion, electronics and video; created and composed by Sylvain Pohu, Dominique Thibault, Jean-Michel Dumas and Etienne Deslières. Also presented as part of Montreal Highlights Festival.
Friday February 27 /
Vendredi 27 Février 19h00 Maison Symphonique P.D.A.
Symphonie Turangalîla
Symphony:
McGill Symphony Orchestra / Orchestre Symphonoque de McGill
Conductor / Chef d’orchestre: Alexis Hauser
Piano: Kyoto Hashimoto; Ondes Martinot: Estelle Lemire
Olivier Messiaien’s (1908-1992) monumental masterpiece scored for a
very large orchestra composed between 1946 and 1948. Turangîla is a combination
of two Sanskrit words – TURANGA - meaning “Time which flows, movement or rhythm”
and LÎLA - meaning “cosmic love involving acts of creation, destruction and
reconstruction, the play of life and death.” The work is an unconventional
composition in that it is laid out in ten movements rather than the usual four.
It evokes life with its moments of success and failure, peace and turmoil and
in the end death. It promotes the concepts of love and unity in that Messaien utilizes
elements that are traditional and contemporary (it is the first piece to use a functional
electronic instrument) and also stretches beyond European borders to include
Balinese, Chinese, Turkish and other sounds. This piece is rarely performed
thus making this performance a special and memorable experience.
**************************************************************
Samedi 28 Février à 19h00 à
la salle Pierre-Mercure
Saturday,
February 28 at 7pm at the Salle Pierre-Mercure
Concert Hiérophanie /
Hierophany Concert
« Un HIÉROPHANIE
est la manifestation du divin ou le sacré, surtout dans un lieu, objet, ou une occasion sacré. »
“A HIEROPHANY is the manifestation of the divine or the
sacred, especially in a sacred place, object, or occasion.”
Ensemble Musikfabrik et
Rebecca Woodmass interprètent les œuvres de:
Together Musikfabrik
and Rebecca Woodmass interpret the works of:
Gérard Grisey - Stele (1995 - 7m) pour deux percussionnistes / for
two percussionists:
Aux
extrémités opposées de la scène, l'un est visible, l'autre non; les rythmes
percutants découlant de la «lumière»
vers «l’obscurité».
At opposite ends of the stage, one is visible; the other is
not; the percussive rhythms flowing from the ‘light’ into the ‘dark.’
Georg Friedrich Haas - Einklang
freier Wesen
(1994-96 - 11m) for trumpet, trombone, and tuba:
Trois individus, distinctes mais dans l'unité aller de l'avant - les
harmoniques et les sons apparemment sans fin.
Three individuals, distinct yet in unity move forward – the harmonics
and the sounds seemingly endless.
et le premier Nord-Américaine d’Hiérophanie de Claude Vivier (1970 - 40m) :
and the
North American premier of Claude Vivier’s Hierophany
(1970 - 40m):
Une œuvre obscur longtemps oublié qui finalement voit la lumière du jour (présentée par ce même
ensemble en Europe en 2010) finalement ce retrouve
a sa place au Québec. Cette pièce
combine l’improvisation et des éléments théâtraux pour célébrer le caractère sacré de l'humanité de l'enfance à l'âge adulte vers l’âge d'or. Il recrée
la plupart des moments de la vie qui exposent son élément
spirituel – un enfant jouant avec ses jouets
et fredonner ses
chansons préférées, une promenade
à travers la nature, les interactions entre
amis et le louange à notre créateur. Il évoque
de nombreux souvenirs de beaucoup de musique que j’écoutais à la fin des années 60 à milieu des années 70, principalement « Electronic
Meditation » de Tangerine Dream et « Atom
Heart Mother » de Pink Floyd et Ron
Geesin (les arrangements
orchestraux). Ma plus profonde gratitude va à l’Ensemble Musokfabrik
d'avoir le courage et le dévouement
de prendre le temps et l'effort afin de
monter cette pierre précieuse. C’était bien la peine.
A long forgotten
obscure work that is finally seeing the light of day (presented by this same
ensemble in Europe in 2010) has finally come home to Quebec. This piece
combines improvisation and theatrical elements to celebrate the sacredness of
humanity from childhood through adulthood to the golden years. It recreates
many of the moments of life that expose its spiritual element – a child playing
with its toys and humming its favorite songs, a walk through nature,
interactions between friends and praise to our creator. It evoked many fond
memories of much of music I listened to in the late 60s to mid 70s, namely “Electronic
Meditation” by Tangerine Dream and “Atom Heart Mother” by Pink Floyd and Ron
Geesin (orchestral arrangements). My deepest gratitude goes out to Ensemble
Musokfabrik for having the courage and dedication to take the time and effort
to mount this precious gem. It was well worth it.
*************************************************************************
Dimanche 1er mars 2015 à 19h00 / Sunday
March 1 2015 at 7pm
Cœur des
sciences de l'UQAM - Agora Hydro-Québec
Ensemble à percussions Sixtrum : Sur la Trace des Éléphants Blancs
Sixtrum Percussion Ensemble: On the Trail of White Elephants
Ensemble à percussions Sixtrum : Sur la Trace des Éléphants Blancs
Sixtrum Percussion Ensemble: On the Trail of White Elephants
Une œuvre multidisciplinaire pour la percussion,
de l'électronique et de la vidéo; créé
et composé par Sylvain Pohu, Dominique Thibeault,
Jean-Michel Dumas et Etienne Deslières. Également
présenté dans le cadre du Festival
Montréal en Lumière.
A multidisciplinary work for percussion, electronics and video; created and composed by Sylvain Pohu, Dominique Thibault, Jean-Michel Dumas and Etienne Deslières. Also presented as part of Montreal Highlights Festival.
Sixtrum est un
ensemble de percussions de six membres composé de João Catalão, Julien
Grégoire, Philip Hornsey, Kristie Ibrahim, Sandra Joseph et Fabrice Marandola. Fondée
en 2007, leur mission est d'explorer et de développer l'univers sonore de la percussion
soit avec instruments traditionnelles de percussions seulement ou comme dans le
cas du concert d’hier soir en intégrant des éléments d'autres disciplines. La
configuration de la scène était non conventionnelle avec les sièges face
diagonale a un coin – 2 percussionnistes chaque sur les
plateformes élevées
au gauche, centre (coin) et à droite de l'auditoire et un grand écran entre la
plateforme gauche et celui du centre plus huit petits écrans de télévision
devant tous les trois. Cela a créé un effet
IMAX et / ou un son multicanal. Ainsi
que les instruments de percussion habituels, l’ensemble intégra des sons et des séquences vidéo des années 60
et 70, explorent les grands événements de l'époque qui ont été appelés des éléphants
blancs, tels que le Stade Olympique et Terre des Hommes. L'influence
et les innovations de compositeurs tels que John Cage était évident, créant un son rétro-futuriste acousmatique très agréable réfléchissait efficacement les turbulences révolutionnaire de l'époque.
Sixtrum is a
six-member percussion ensemble consisting of João Catalão, Julien
Grégoire, Philip Hornsey, Kristie Ibrahim, Sandra Joseph and Fabrice Marandola.
Founded in 2007, their mission is to explore and expand the sonic universe of
percussion either with traditional percussion only or as in last night’s concert
by integrating elements of other disciplines. The stage setup was
unconventional with the seating diagonally facing a corner – 2 percussionists
each on elevated platforms on the left, center (corner) and right of audience
and a large screen between the left and center platforms plus eight small television
monitors in front of all three. This created an IMAX and / or surround-sound
effect. Along with the usual percussion instruments, the ensemble integrated sounds
and video footage from the 60s and 70s exploring the major events of the era
that have been termed White Elephants, such as the Olympic Stadium and Man and
his World. The influence and innovations of composers such as John Cage was
evident, creating a very enjoyable acousmatic retro-futuristic sound effectively
reflecting the revolutionary turbulence of the era.
********************************************************
Lundi
2 Mars à 19h / Monday, March 2 at 19:00 - Salle
Jacques-Custeau, Centre du Création Gesù
Ombres Synesthésiques:
Ombres Synesthésiques:
Interprètes /
Performers:
·
Nadia
Francavilla: violon / violin
·
Cléo
Palacio-Quintin : compositions, hyper-flûte et traitements électroniques
interactifs /
compositions,
hyper-flute and interactive electronic
treatment
Programme /
program:
Joué dans l'une des salles plus petites de la Création Centre
du Gesù résultant dans une expérience multidimensionnelle
et intime.
Performed in one of the smaller rooms of the Centre du
Création Gesù resulting in a multidimensional and intimate experience.
·
Synesthesia 4 : Chlorophylle / Synesthesia
4: Chlorophyll (2011; 18m) - Pour hyper-flûte et vidéo
interactive / For hyper-flute
and interactive video
La synesthésie est la sensation produite dans une modalité lorsqu'il est appliqué à l'autre. Dans ce cas, l'hyper-flûte créée des images de feuilles vertes sur l'écran.
Synesthesia is the sensation produced in
one modality when applied to another. In this instance the hyper-flute creating
images of green leaves on the screen.
·
Le Sens de l’Ombre / The Shadow Sense (2015; 35m) - Pour violon solo,
avec traitement audionumérique, projections d’ombres et vidéo interactifs / for solo violin, with
digital audio processing, shadow projections
and interactive video
Une exploration musicale des sensations, des directions et des significations inspirés par les «ombres» qui
nous accompagnent à travers nos vies. Vraiment poétique.
A musical exploration of the sensations,
directions and meanings inspired by the ‘shadows’ that accompany us through our
lives. Truly
poetic.
**************************************************************
Mardi 3 Mars à 19h00 / Tuesday March 3 at 7pm - Chapelle
Historique du Bon-Pasteur
Trio Fibonacci Trio - Les Heures qui Résonnent
Membres / Members:
·
Julie-Anne
Derome - violon / violin
·
Gabriel
Prynn - violoncelle / cello
·
Wonny Song - piano / piano
Programme / program:
- Allan Gordon Bell, Phénomènes (2010; 13m) - violon, violoncelle, piano / violin, cello, and piano
- 1. Open Range
- 2. Éclair
- 3. Éruption Solaire
Inspired by a
collection of paintings of the same name by the Canadian artist Paterson Ewen, which in turn were a response to the timbre, contours and layers of rhythms of a place or event.
- Analía Llugdar, Spleen (2012; 07m) - violoncelles et traitements / Cello and processing
Inspiré par Les Fleurs du Mal,
un recueil de poèmes de Charles Baudelaire. Les poèmes traitent
de thèmes relatifs à la décadence
et et de l'érotisme.
Inspired by Les Fleurs du Mal,
a collection of poems by Charles Beaudelaire. The poems
deal with themes relating to decadence and eroticism.
- Laurie Radford, Tracking (2009; 19m) - violon, traitement et vidéo / violin, processing and video
Une
exploration audiovisuelle des relations
découlant du concept de la chasse – l'observation,
le suivi, l'analyse de la situation, la
focalisation et la distance –
l'interaction entre le violon et les signaux numériques.
An audiovisual exploration of the relationships stemming from the
concept of the chase – observation, tracking, situational analysis,
focalization and distance – the interaction between violin and digital signals.
- Serge Provost, Les Heures qui Résonnent… (2010; 20m) - violon, violoncelle, piano et traitement / violin, cello, piano, and processing
Un programme de sons nocturnes transformées
en poésie – un
type de spoken word sonique.
A set of
nocturnal sounds transformed into poetry – a type of sonic spoken word.
******************************************************************
Jeudi 5 Mars
à
19h00 / Thursday March 5 at Agora de la Danse
Musique d’Art pour
Quintette à Cordes / Art Music for
String Quintet (2015; 65m)
·
Produit par / Produced by : Projections Libérantes
·
Interprétation /
Interpretation: Quatuor Bozzini Quartet (Clemens Merkel
– violon / violin; Alissa Cheung – violon / violin; Isabelle Bozzini – alto /
alto; Stéphanie Bozzini – violoncelle / cello) et / and Reuven Rothman
(contrebasse / double bass)
·
Sonorisation /
Sound: Jean-François Blouin
·
Lumière /
Light: Christine Cossette
Cette performance en première mondiale (pour
quatuor à cordes, contrebasse, et traitement spatial) est essentiellement une continuation des
études à cordes vibrants de Pythagore. Le public est
assis sur les quatre côtés pendant que les musiciens jouaient leurs instruments
à cordes. Cela a permis à chaque membre de l'auditoire d'être complètement immergé dans la performance. Les sons des instruments ont été
amplifiés et spatialisés par
des haut-parleurs et des microphones
placés à différents endroits au centre de la salle. La contrebasse restait stationnaire
alors que le quatuor a erré d'une «station»
à une «autre» (qui
rappelle quelque peu des expérimentations
de John Cage). Ce était vraiment une expérience d'écoute et visuelle unique, peu importe où l'on était assis. Cette œuvre est hautement symbolique et abstrait. Chaque auditeur aurait
leur propre interprétation. Pour moi, j’avais
le sentiment d'être seul dans une grande
maison ancienne sans lumières et entendre les sons de
drones comme de ses autres habitants et
même d’elle même – mystérieuse!
Quatuor Bozzini |
Reuven Rothman |
Simon Martin |
This world premiere
performance (for string quartet, double bass, and spatial processing)
is in essence a continuation of Pythagoras’s vibrating string studies. The
audience is seated on all four sides as the musicians play their stringed
instruments. This allowed each audience member to be completely immersed in the
performance. The sounds from the instruments were amplified and spatialized by
loudspeakers and microphones placed in different locations in the center of the
hall. The double bass remained stationary whereas the quartet roamed from one
‘station’ to ‘another,’ (somewhat reminiscent of John Cage’s experimentations).
This was truly a unique listening and visual experience no matter where one was
seated. This work is highly symbolic and abstract. Each listener would have
their own interpretation. For myself I had the sense of being alone in a big
old house with no lights and hearing drone-like sounds of its other inhabitants
and even itself – eerie!
No comments:
Post a Comment